Agressée et laissée pour morte le 14 novembre dernier dans son appartement, Marie-Jeanne Chane-Bon se remet de son agression au Centre Hospitalier Félix Guyon à Bellepierre. La quinquagénaire a été placée sous la protection de la police pour éviter que son agresseur ne vienne l’attaquer une nouvelle fois.
Il y a une quinzaine de jours, Marie-Jeanne Chane-Bon avait été retrouvée dans un état déplorable dans son appartement à Sainte-Clotilde, avenue Desbassyns. Ce sont les voisins qui avaient découvert la quinquagénaire nue et baignant dans son sang.
Elle avait été conduite au Centre Hospitalier Félix Guyon de Bellepierre, où elle se remet toujours de ses blessures. L’examen médical a démontré qu’elle a eu le nez fracturé, les dents cassées et d’innombrables hématomes sur le corps.
Pour éviter que l’agresseur ne vienne encore une fois s’en prendre à Marie-Jeanne Chane-Bon, des policiers se relaient pour monter la garde devant la chambre d’hôpital de la quinquagénaire. Cette dernière craint pour sa sécurité et la protection policière vise à la rassurer.
Les enquêteurs ont pu interroger Marie-Jeanne Chane-Bon sur le déroulement des événements qui l’ont conduit dans cet état. Les policiers en charge de l’enquête n’ont découvert aucune trace d’effraction dans l’appartement de la quinquagénaire. Ils n’excluent cependant pas la thèse que l’agresseur aurait pu s’introduire par une fenêtre ouverte de l’habitation. Mais Marie-Jeanne Chane-Bon aurait pu aussi connaître son agresseur. L’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur cette agression.