Cette nuit, les 170 soldats du feu mobilisés à l’extinction du feu ravageant actuellement le site du Maïdo ont pu bénéficier de conditions météorologiques favorables. Le vent ne s’est pas levé, permettant de contenir le feu sur une zone limitée. Le bilan reste néanmoins dramatique, entre 450 et 500 hectares seraient déjà partis en fumée. La reconnaissance aérienne permettra d’évaluer les dégâts causés par cet incendie. Afin de renforcer le dispositif en place, 60 personnes du Détachement Incendie Héliporté (DIH) arrivent ce matin de métropole.
Le vent a offert un léger répit aux pompiers cette nuit. Profitant de conditions plutôt favorables, les soldats du feu ont pu avancer et contenir le feu. Hier, la situation était sous contrôle à l’Ouest, au Sud et au Nord. Le secteur Est, très difficile d’accès, pose des difficultés aux sapeurs pompiers mobilisés. Le feu continuait de progresser vers le cirque de Mafate.
Ce matin, le bilan provisoire fait état de 450 à 500 hectares de végétation déjà détruits. Les soldats du feu doivent effectuer une reconnaissance aérienne ce matin afin d’évaluer précisément l’ampleur des dégâts. Sur place, 400 personnels, pompiers, employés de l’Office National des Forêts, membres de la Force Armée de la zone Sud Océan Indien (FAZSOI) ont lutté contre les flammes. Un travail de tous les instants contre les différents foyers qui menacent la forêt. 60 personnels du DIH arrivent de métropole ce matin afin de prêter main forte aux équipes sur le terrain. Pour l’instant, le recours à l’avion bombardier d’eau le Dash-8 n’est pas envisagé.
Le foyer le plus actif et qui pose plus de problèmes aux pompiers est celui du Piton rouge dans la forêt des Bénares. Près de 11 espèces endémiques sont menacées par cette catastrophe écologique. Déjà, en 2010, un gigantesque incendie avait déjà réduit en cendres 800 hectares de nature. L’origine criminelle de l’incendie ne fait plus aucun doute. Parallèlement à l’opération d’extinction du feu, l’enquête va se poursuivre pour tenter de retrouver les responsables. Cet acte criminel est passible de 15 ans de réclusion criminelle.