Après une journée d’audience devant la Cour d’Appel lundi, les migrants Sri-Lanka ont appris le prolongement de leur maintien en zone d’attente pour une durée maximale de 8 jours.
Samedi, le Juge des Libertés et de la Détention a décidé du maintien en zone d’attente des 68 migrants Sri-Lankais pour une durée de 8 jours. Une décision qu’ils contestaient hier devant la Cour d’Appel.
L’audience s’est poursuivie jusque tard dans la soirée. La décision a été rendue aujourd’hui par la Cour d’Appel. Les 68 migrants sont maintenus en zone d’attente pour une durée maximale de 8 jours.
Selon leur avocate, Maître Nardaye Devaguy, "On reste dans l’incompréhension car nous avons formulé la même demande que devant le JLD qui est le non respect des droits de l’ensemble de ces personnes. La déception est forte pour ces migrants. Ce soir, leur sort reste entre les mains de l’administration."
"Ils peuvent être dès aujourd’hui renvoyés dans leur pays", déclare leur avocate, Maître Nardaye Devaguy.
Sur le principe et pour défendre la dignité humaine et l’accès à l’avocat, les avocats envisagent de passer devant la Cour de Cassation.
Leur demande d’entrée sur le territoire refusée et leur maintien en zone d’attente prolongée, les migrants Sri-Lankais ont fait un recours devant la Cour d’Appel.
Ils expliquent ne pas avoir eu accès à un avocat avant l’audience de samedi mais également qu’ils n’avaient pas des conditions de détentions faciles. Pas de téléphone, pas de droit à l’hygiène, pas de visites possibles... c’est ce qu’avancent leurs avocats.
De son côté l’administration révoque ces accusations. La Préfecture et la Police aux Frontières expliquent qu’une avocate avait été commise d’office de suite.
Les migrants ont déposé une demande d’entrée sur le territoire qui a été refusée par le ministère de l’Intérieur et l’OFRPA.
Ce mardi la Cour d’Appel a suivi le juge de première instance, un recours devant le Tribunal Administratif est possible pour contester la décision de l’OFPRA.
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Cet après-midi, un migrant âgé de 17 ans a été victime d’une crise d’angoisse. Le jeune homme a été pris en charge au CHU (Centre Hospitalier Universitaire) de Bellepierre.