La préfecture ne devrait plus tolérer de nouveaux barrages car la grève du 17 novembre n’était pas prévue sur plusieurs jours. Les forces de l’ordre pourraient commencer à verbaliser.
Les manifestations qui se tiennent aujourd’hui peuvent mener aux verbalisations des personnes qui participent aux barrages si la circulation est trop impactée.
La préfecture ne devrait plus tolérer les nouveaux barrages qui entravent trop la circulation car la manifestation s’est achevée ce samedi soir. L’opération "Gilets Jaunes" était prévue le 17 novembre.
Le droit de manifester est un droit fondamental protégé par la loi. Il est une forme particulière de la liberté d’expression des idées et des opinions. Il doit cependant être concilié avec d’autres libertés essentielles comme la liberté de circulation et avec le respect de l’ordre public. La liberté de circulation des véhicules de secours, d’urgence et sanitaires doit notamment être respectée et assurée.
Selon les dispositions du code de la route (articles L 412-1 et R 413-19), le fait d’entraver la circulation, d’empêcher la circulation des véhicules de secours ou de gêner la circulation des autres véhicules sont passibles d’une amende et d’une peine d’emprisonnement. En effet, ces comportements peuvent être à l’origine d’accidents de la circulation et engager la responsabilité des organisateurs des manifestations et des manifestants.