La diffusion de deux imprimés à caractère raciste et fasciste dans les locaux de la gendarmerie de Bras-Panon ont suscité nombre de réactions d’indignation ce vendredi. La gendarmerie a immédiatement pris des mesures disciplinaires et suspendu de ces fonctions le Commandant de la brigade concernée. De son côté, le Préfet Michel Lalande s’est dit "furieux" de constater de tels actes "inacceptables".
Face aux propos racistes placardés sur un tableau de service de la brigade de gendarmerie de Bras-Panon, les condamnations des représentants de l’Etat et des associations de lutte contre les discriminations ne se sont pas faites attendre.
Quelques heures après la révélation de cette affaire dans le Journal de l’Île, le Colonel Le Mouel, commandant de la gendarmerie de la Réunion a annoncé la suspension de ses fonctions du commandant de la brigade de Bras-Panon, ainsi que l’ouverture d’une enquête judiciaire et d’une enquête administrative.
Ces imprimés qui stigmatisent les jeunes Maghrebins ont fait bondir Michel Lalande. Le Préfet de la Réunion a condamné avec une grande fermeté ces actes racistes et la description dégradante qui est faite de ces jeunes. Il exige aussi des sanctions.
La gendarmerie a pour sa part considéré que ces propos sont "intolérables" et s’est dite "ulcérée" par la divulgation des portraits-robot, et des messages inspirés de l’extrême droite.
Le commandant de la brigade de gendarmerie de Bras-Panon a été auditionné par les enquêteurs de la brigade de la section de recherches, au même titre que celui qui a affiché le message raciste en grand et dans un espace commun.