Parallèlement aux recherches mises en œuvre pour localiser les boîtes noires du vol AF 447, l’enquête va désormais se focaliser sur la collecte et l’analyse des débris de l’aéronef. Depuis mardi, un siège d’avion, une bouée orange, plusieurs pièces métalliques dont une mesurerait sept mètres et diverses traces de kérosène ont été repérés à 1 200 km des côtes brésiliennes. « Or, dans une enquête aéronautique, l’étude des fragments d’épave tient une place essentielle, au même titre que l’analyse des enregistreurs de vol », souligne François Grangier, expert près la Cour de cassation.