Depuis le début de la semaine, les personnes impliquées dans l’affaire Roukia défilent devant le Juge d’instruction au Tribunal de Champ Fleuri. Ex-petit ami et informateurs ont déjà été entendus.
Le Juge Hakim Karki en charge de l’instruction de l’affaire Roukia continue de recevoir dans son bureau un balai incessant de personnes toutes suspectées d’être impliquées de près ou de loin dans la mort de la jeune fille.
Roukia est morte d’une overdose. Pris de panique, son ex-petit ami aurait déplacé son corps. Mais l’affaire devient plus complexe lorsque deux informateurs des policiers affirment que des officiers du Groupe d’Intervention régional (GIR) serait impliqués dans un réseau de trafic de drogue. L’héroïne issue de cet arrangement serait à l’origine du décès de la jeune fille.
Lundi matin, c’est d’abord l’ex-petit ami de Roukia et sa fiancée qui sont entendus puis confrontés. Leurs témoignages concordent et permettent de l’affaire d’avancer. Mardi, c’est au tour des indicateurs, présentés comme intermédiaires dans le réseau de trafic de drogue. Ces derniers mettent en cause les officiers du GIR.
Dans les heures et les jours qui viennent, le Juge d’instruction devrait entendre les policiers soupçonnés d’être impliqués dans ce réseau. Dans le courant de la semaine, les différents protagonistes qui ont eu un rôle dans la mort de la jeune Roukia pourraient être identifiés.