En novembre 2007, deux jeunes hommes âgés de 17 et 22 ans ont été interpellés suite un braquage au sein de l’agence BFC-OI du Port. Leur procès en assises a débuté aujourd’hui et s’achèvera demain. Le braquage en question a quasiment été "avorté dans l’oeuf" puisque les deux compères ont été interpellés quelques minutes à peine après les faits en train de faire le plein d’essence dans une station service suite à une panne d’essence.
Cagoulés et armés d’un fusil de chasse non chargé, les deux braqueurs sont entrés dans l’agence bancaire BFC-OI du Port avec la ferme intention de repartir les bras chargés de billets.
Les faits se sont produits en novembre 2007 et aujourd’hui, ils doivent répondre de leurs actes face à la Cour d’Assises de Saint Denis.
Le procès est prévu sur deux jours. Le verdict devrait donc tomber demain pour ces deux jeunes hommes.
Agés de 17 et 22 ans, les deux malfaiteurs mal expérimentés ont braqué l’agence BFC-OI du Port, située juste en face d’un commissariat. Les forces de l’ordre sont donc rapidement intervenues et au final, l’interpellation de deux braqueurs a eu lieu quelques minutes après les faits, dans une station service alors que les deux apprentis braqueurs étaient en train de faire le plein de leur véhicule car ils étaient tout bonnement tombés en panne d’essence.
Les deux malfaiteurs étaient en possession de leur butin : à savoir 18 900 euros dérobés lors du braquage.
Munis d’un fusil de chasse non chargé, ils se sont emparés d’un petit coffre-fort en menaçant le personnel de la banque et les usagers. Les témoins de la scène ont délivré toutes les informations nécessaires (type du véhicule, description des voleurs...) aux forces de l’ordre qui se sont immédiatement lancés à leur poursuite pour les interpeller très peu de temps après les faits...
Placé sous contrôle judiciaire après avoir collaboré avec la police, le majeur comparaît donc libre face à la cour d’assises. Mais malgré l’amateurisme de leurs actes, ces deux apprentis braqueurs encourent de lourdes peines d’emprisonnement.
En effet, le prévenu majeur risque une peine de vingt ans de réclusion criminelle et le braqueur - mineur au moment des faits - encourt quant à lui, dix ans de réclusion criminelle.
Pour cette première journée de procès, aucune partie civile n’était représentée devant la cour d’Assises. Mais dans le box des accusés, les deux individus ont dû réponde aux questions de l’avocat général.
"Vous avez le droit de mentir et nous avons le droit de ne pas vous croire" a rétorqué le président de la Cour lorsque l’un des prévenu - celui âgé de 17 ans au moment des faits - explique qu’on lui a donné une voiture en passant dans le parc boisé et qu’il ne l’a donc pas volé...
Lors de son réquisitoire, l’avocat général a requis "4 ans d’emprisonnement dont deux ans avec sursis et mise à l’épreuve" à l’encontre du prévenu mineur au moment des faits.
Quant à son acolyte majeur, le procureur a requis "3 ans d’emprisonnement dont 18 mois assorti du sursis".
Demain, le verdict devrait être rendu lors de la deuxième journée de procès.