Le prédateur sexuel dort en prison. À l’issue de sa présentation au juge hier après-midi, l’homme a été placé en détention provisoire en attendant le jour de son procès.
Hier soir, le prédateur sexuel présumé a été mis en examen pour viols, agressions sexuelles et chantage, captation en vue de sa diffusion d’image à caractère pornographique, atteinte à l’intimité et extorsion, avant d’avoir été placé en détention provisoire.
La mesure de placement en détention provisoire a été prononcée pour trois motifs. Premièrement, l’homme a fait une tentative de suicide lorsqu’il a été interpellé par les forces de l’ordre. "L’objectif est de le protéger de lui-même et faire en sorte qu’il ne fasse pas de bêtises", indique Maître Léopoldine Settama.
L’autre explication est que "comme le dossier a été très médiatisé, la loi prévoit que le trouble à l’ordre public soit géré par une mesure prise sur le plan judiciaire", souligne l’avocate.
"On s’inquiète du comportement de ces jeunes qui, sans connaître quelqu’un, acceptent de donner des photos d’elles dévêtues", explique la femme de loi.
L’avocate du Saint-Paulois avance pour la défense de son client que, "On est ici en présence de quelqu’un qui n’a fait aucune photo et que ce sont seulement ces personnes qui ont accepté de donner des photos d’elles".
Le prédateur a été mis en examen pour viols, et agressions sexuelles et chantage, captation en vue de sa diffusion d’image à caractère pornographique, atteinte à l’intimité et extorsion, avant d’avoir été placé en détention provisoire.
L’homme est suspecté d’avoir piégé ses victimes sur les réseaux sociaux. Le violeur présumé agissait sur les réseaux sociaux. Le trentenaire se faisait passer pour un photographe professionnel en recherche de modèles.
Tous commence par de simples photos puis cela dérive en clichés dénudés. Cela dérape lorsque l’homme menace ses victimes de diffuser les photos sur internet. Un chantage en échange de faveurs sexuelles.