Le lundi 27 avril - évasion spectaculaire de Juliano Verbard du centre de détention de Domenjod, la prison la plus grande, la plus moderne des départements d’Outre-Mer. En cavale depuis une semaine, le prédicateur et ses acolytes demeurent introuvables.
Normalement un exemple de ce qui doit se faire en matière de sécurité, la prison de Domenjod présente une faille : elle ne dispose pas de filets anti aériens.
Une faiblesse que ne vont pas manquer d’exploiter les disciples du gourou pédophile. Un commando armé de fidèles détourne un hélicoptère de mafate, et menace le pilote de mort si celui-ci ne prend pas la direction de la prison de Saint Denis.
Sur place, tout se passe très vite.
L’hélicoptère n’aura besoin que de quelques minutes pour se positionner au dessus de la cour de promenade du bâtiment F, et récupérer, Juliano Verbard, son compagnon Fabrice Michel et le père de ce dernier, Alexum Michel. Les gardiens impuissants ne peuvent que constater le forfait.
L’hélicoptère repart de la prison pour attérir dans la technopole où une fourgonnette attend les fuyards et leurs complices.
Lorsque les forces de l’ordre arrivent, il est déjà trop tard. Le plan Papangue est enclenché et un dispositif de recherche exceptionnel est lancé.
Le département est quadrillé, tous les points stratégiques sont contrôlés.
Parallèlement, la police scientifique examine l’hélicoptère.
Des indices capitaux y seront trouvés (empreintes, papiers d’identité). C’est ce qui permettra l’arrestation de trois personnes dans les hauts de l’Ouest le même jour. Trois autres suspects seront arrêtés le lendemain.
Placés en détention provisoire, ils seront libérés faute de preuves.
Les forces de l’ordre poursuivent le travail sur le terrain. Une semaine plus tard, on reste sans nouvelles des fugitifs et de ses complices.