Suite aux graves incidents qui ont empêché, le 22 mars, la tenue du Conseil d’administration du Parc national de La Réunion, la direction et les représentants du personnel de l’établissement ont exprimé publiquement leur consternation "face aux méthodes et à la violence utilisées par quelques individus regroupés au sein d’un collectif ayant pour seul objectif la défense d’intérêts individuels".
Dans un communiqué diffusé ce vendredi, la Direction du Parc National indique que "plusieurs agents ont été molestés et bousculés. L’un a été volontairement frappé, et plusieurs autres ont reçu des injures et menaces, alors même qu’un rendez-vous venait d’être proposé aux manifestants. Une plainte a été déposée".
La Direction du Parc national, créé il y a 5 ans, indique qu’elle a engagé "des médiations sur tous les cas particuliers et poursuit le dialogue sur tous les sujets le nécessitant". Le Parc dénonce "la volonté de nuire à la bonne compréhension du projet de territoire que contient la Charte et de susciter la peur, par la diffusion de fausses informations".
Le communiqué précise encore que "les équipes du Parc doivent exercer leurs missions au service de l’île et de sa population en toute sérénité et qu’il ne faudrait pas qu’une petite minorité de personnes mette à mal les valeurs de respect et de tolérance partagées par le plus grand nombre".