Un militaire de la Sécurité Civile, venu en renfort sur les incendies du Maïdo, est accusé d’avoir violé une Réunionnaise dans une boîte de nuit Saint-Gilloise. Mis en examen pour viols sur personne vulnérable, l’homme de 22 ans est assigné à résidence à la Caserne Lambert. Le justice pourrait également l’obliger à porter un bracelet électronique.
Mis en examen pour viols sur personne vulnérable par le juge des libertés et de la détention, le militaire de la Sécurité Civile a été laissé libre et placé sous contrôle judiciaire. Mais le parquet avait fait appel de cette décision. Le jeune mécanicien de la section de Brignolles est accusé d’avoir agressé sexuellement une jeune femme de 22 an dans une discothèque Saint-Gilloise. Circonstance aggravante : la victime était ivre au moment des faits, qui se sont déroulés le 14 novembre.
Le tribunal a mis sa décision en délibéré, ceci afin de permettre au service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) de réaliser son enquête. L’enquête qui sera menée cette semaine par le SPIP sera déterminante. L’homme a interdiction de quitter le territoire et de fréquenter les établissements nocturnes. De plus, il pourrait être contraint de porter un bracelet électronique en permanence. La décision concernant cette mise sous surveillance électronique sera rendue sous huitaine.
Si la justice décide de placer un bracelet électronique au jeune militaire, il s’agirait d’une première sur l’île pour une personne jamais condamnée. En effet, ce dispositif de sureté est généralement imposé aux individus qui ont déjà des précédents judiciaires et non qui sont en attente de jugement. Le militaire de Brignolles sera fixé sur cette décision sous 8 jours.