Rebondissement lundi 14 février dans l’affaire du meurtre de Jean-Bernard Thérincourt : en début de matinée, un SDF s’est constitué prisonnier au commissariat de Saint Pierre. Ce trentenaire déclare être responsable de la mort du Tamponnais.
Retrouvé mort à son domicile de Bérive samedi 12 février, Jean-Bernard Thérincourt serait décédé deux jours plus tôt, selon l’autopsie réalisée dimanche 13 février. L’homme âgé d’une cinquantaine d’années a été poignardé.
Une enquête a immédiatement été ouverte car la thèse criminelle ne fait aucun doute. A 8h00 ce matin, un SDF (Sans Domicile Fixe) âgé de 36 ans a poussé la porte de l’hôtel de Police de Saint Pierre. Sous l’oeil médusé des policiers, l’homme aurait immédiatement déclaré être responsable de la mort de Jean-Bernard Thérincourt.
Avertis, les gendarmes en charge de l’enquête ont immédiatement récupéré le trentenaire afin de le transférer à la brigade du Tampon. Placé en garde à vue, l’homme est interrogé depuis ce matin.
A 18h00 samedi 12 février, c’est le propre neveu de la victime qui a découvert Jean-Bernard Thérincourt gisant dans sa chambre, un chapelet posé près de lui. Alertés, les gendarmes se sont immédiatement rendus sur les lieux pour entamer les investigations. Les enquêteurs ont rapidement découvert que de nombreux squatteurs passaient au 27, chemin Bec Rose, à Bérive pour boire un verre. Selon ses voisins et ses proches, le quinquagénaire était apprécié dans son quartier, connu comme étant serviable.
Selon l’autopsie réalisée dimanche 13 février, Jean-Bernard Thérincourt a reçu quatre coups de couteau à son domicile.
Selon nos informations, le suspect qui s’est présenté ce matin au commissariat de Saint Pierre serait d’ores et déjà passé aux aveux. Il devrait maintenant s’expliquer sur les raisons de son passage à l’acte. La piste du meurtre commis sur fond d’alcool est plus que jamais privilégiée par les enquêteurs.