L’incendie qui s’est déclaré ce lundi 11 octobre en forêt primaire sur le plateau du Maïdo et le plateau des Tamarins a peu progressé pendant la nuit du 13 au 14 octobre. Au total, 350 hectares sont partis en fumées depuis le début du sinistre, il y a maintenant quatre jours. A l’heure actuelle, 315 personnes se relaient sur zone car des renforts sont arrivés de Mayotte et de métropole.
"Le feu, divisé en deux foyers, a parcouru 350 hectares. L’altitude, les dénivellations du terrain et l’absence de point d’eau à proximité sont autant de difficultés rencontrés par les équipes de lutte contre cet incendie" explique la Préfecture de la Réunion dans le cadre du point diffusé ce matin.
En ce qui concerne les moyens engagés aujourd’hui : ils sont maintenus à l’identique, à savoir "23 camions citerne feux et forêt (CCF), 3 hélicoptères bombardier d’eau et deux hélicoptères affectés au transport auxquels s’ajoute l’hélicoptère de la gendarmerie".
Environ 315 personnes se relaient désormais continuellement pour lutter contre cet incendie. Le SDIS procède à des relèves régulières par voie routière sur l’incendie. Pour plus de précision quant aux effectifs, "les équipes réunionnaises comprenant 40 agents de l’Office national des forêts et 110 sapeurs pompiers et 40 militaires des FAZSOI (RSMA et 2ème RPIMa) ainsi que des personnels du Parc national sont toujours mobilisés". Et, à la demande de Michel Lalande, préfet de La Réunion, des renforts
spéciaux ont été acheminés de Mayotte et de métropole.
Un sapeur pompier spécialisé dans la lutte contre le feu est arrivé de
Mayotte hier soir. Les quatre spécialistes de la lutte contre les feux de forêt composant la MASC (Mission d’appui de sécurité civile) sont arrivés ce matin.
Les 60 pompiers des formations militaires de la sécurité civile, composant le DIS (Détachement d’intervention spécialisé) ont également atterri ce matin. Organisés en pool de commandement, pool médical et deux sections d’intervention, ils ont rejoint leur cantonnement avant d’être transportés sur les lieux de l’incendie. Par ailleurs, le chef du détachement effectue des reconnaissances aériennes qui lui permettront de définir les meilleurs moyens d’intervenir.