Les plantations de Luguy Payet meurent à petit feu. Pour la deuxième fois, l’exploitant installé dans les hauts de la Petite Ile a fait les frais d’un acte malveillant. C’est en se rendant sur son exploitation que l’homme a découvert ses champs totalement brûlés par du désherbant pour cannes. Au-delà du lourd préjudice financier, l’homme se dit complètement abattu et démotivé.
Ses champs de tomates et de potirons qui promettaient une belle récolte sont aujourd’hui dans un état lamentable. Face à ses cultures aspergées de désherbant pour cannes, Luguy Payet se demande comment appréhender les prochains mois. Le planteur dont l’activité avait déjà été mise à mal par une période de grande sécheresse accuse aujourd’hui un préjudice financier de 35 000 euros. 8500 plants sont bon à jeter.
Le vandalisme, cela fait deux fois que Luguy Payet y est confronté. En 2009, l’homme avait en effet vu sa récolte de fraises complètement saccagée. Comme pour la première fois, Luguy Payet a porté plainte contre X au commissariat de Saint-Joseph mais il doute que les auteurs de cet acte malveillant soient un jour retrouvés. L’homme en plein désarroi a fait appel à la Chambre d’agriculture qui devrait se rendre sur l’exploitation d’ici peu pour constater les dégâts.
Luguy Payet espère que l’assurance fonctionnera cette fois-ci. Dans son malheur, le maraîcher a pu récupérer quelques plants qu’il tentera de sauver.