Le corps de Véronique, une femme d’une quarantaine d’années a été retrouvée dans des conditions étranges ce jeudi à Cilaos. Elle se trouvait dans une maison abandonnée, non loin de là où elle vivait. Les circonstances du drame restent encore à élucider, une enquête est en cours. Son mari a accepté de témoigner.
Que s’est-il passé dans un squat de Trou Pilon à Cilaos ? Le corps sans vie de véronique, une femme d’une quarantaine d’années, a été retrouvé sur un matelas. Elle était dénudée. Le drame est survenu dans la nuit de jeudi à vendredi, une dispute conjugale aurait éclaté trois jours avant. Véronique quitte la maison, jeudi soir, Régis entend des cris, des appels au secours, mais il ne sort pas de chez lui.
Lorsqu’il la revoit, il fait une découverte glaçante. "Elle avait un œil arraché, je ne sais pas si quelqu’un l’a attaqué. Je suis triste, j’attends des nouvelles", témoigne Régis, compagnon de Véronique.
Ce vendredi matin, l’équipe d’identification criminelle de la gendarmerie était sur place. Un périmètre de sécurité a été établi. Le compagnon de la victime a été auditionné par les enquêteurs.
À Cilaos, les commerçants sont choqués par ce drame. "C’est malheureux. Cilaos est généralement un petit village tranquille, tout le monde se connaît. On n’est pas habitué à ça", réagit James, commerçant de la ville.
Une autopsie a été réalisée, selon les mots du procureur de Saint-Pierre, la piste criminelle n’est pas retenue pour le moment. "L’autopsie pratiquée n’a pas mis en évidence d’élément suspect laissant supposer l’intervention d’un tiers. Sous réserve d’examen complémentaire toujours en cours, le décès est, à ce stade considéré, comme une mort naturelle".
Malgré les circonstances étranges de ce décès, il est à noter qu’un examen complémentaire devrait être réalisé sous l’égide du parquet de Saint-Pierre.