Antenne Réunion
Maaz n’a pas vu son fils depuis maintenant sept ans. L’enfant vit à Maurice avec sa maman. Parti à l’âge de deux ans, alors qu’il était sous la garde de son papa. Malgré les multiples démarches judiciaires entamées, le père affirme se retrouver face au mur. Désespéré, il a choisi de lancer un appel sur les réseaux sociaux.
Maaz a vu son fils pour la dernière fois quand il avait 2 ans, à la fin de l’année le petit Rayhaane aura 9 ans et il n’a jamais revu son père.
"Je souffre en fait parce que c’est mon fils, c’est mon sang et... c’est très très difficile, explique Maaz le père de l’enfant, j’ai eu une décision de justice qui m’a donné la garde ici en France, mais ce qui est triste c’est que même en étant présent sur le territoire mauricien où j’ai payé mon billet pour partir voir mon fils, je n’arrive pas à le voir, juste parce qu’on m’empêche de le voir."
Maaz s’est battu durant ces 7 dernières années avec la justice mauricienne pour rapatrier son fils à la Réunion. La décision de justice est tombée et la réponse est négative.
"J’ai appris que ça été refusé parce que l’enfant s’est adapté à Maurice, mais ce qui a fait cette adaptation c’est le temps de la décision qui a pris 7 ans. Ce qui est pour moi très injuste, parce qu’entre temps, il n’y a rien eu, ni papiers, ni droit de visite, ni rien. Moi on me disait juste que je devais patienter et que la demande du rapatriement de l’enfant est en cours."
"Aujourd’hui je souhaiterais dire à mon fils que je l’aime et que je me battrais pour lui et que je serais toujours là, je ne lâcherais pas."
La femme de Maaz, Sarah a essayé de l’aider en allant à l’île Maurice avec lui ces derniers jours. Ils ont réussi à rencontrer le conjoint de la mère de l’enfant : "Il était déjà convaincu que c’était normal qu’il voit son fils. Il a essayé de la convaincre, mais elle était pas d’accord, c’était un ’non’ catégorique, ’non il ne verra pas son papa’. Donc j’ai pris la décision de l’appeler. Et ç a s’est soldé par un raccrochage au nez et une plainte pour harcèlement."
Contactée par la rédaction, la mère de l’enfant n’a pas répondu à nos sollicitations.