Deux hommes soupçonnés d’avoir frappé deux ressortissants belges à coups de barre de fer pour leur voler de l’argent et des effets personnels ont été placés en détention provisoire.
Les faits remontent à la nuit du 21 au 22 janvier 2019. Un couple de touristes belges vient camper à la Rivière Langevin. Il s’agit d’un homme de 70 ans et une femme de 46 ans.
Deux jeunes hommes s’introduisent alors dans leur tente. Ils tiennent en main un couteau et une barre de fer. Ils frappent violemment le couple et s’acharnent particulièrement sur l’homme âgé.
Le septuagénaire reçoit des coups avec la barre de fer. Il est notamment touché à la tête. La quadragénaire est elle aussi la cible de violences. Le couple de touristes accepte sous la menace de dévoiler où se trouve leur argent.
Les agresseurs se rendent donc à la voiture de leurs deux victimes et dérobent 2000 euros ainsi que d’autres objets avant de disparaître dans la nature.
Suite à cette sauvage attaque, l’homme de 70 ans se voit attribuer plus de 8 jours d’interruption totale de travail.
La section de recherches de la gendarmerie de Saint-Pierre, la brigade de gendarmerie de Saint-Joseph et l’équipe d’identification criminelle de Saint-Denis sont mobilisés sur cette affaire.
Les prélèvements réalisés dans le véhicule permettent aux enquêteurs d’identifier un des suspects.
Celui-ci a été cueilli chez lui vendredi au lever du jour. Une équipe du Groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) et 12 autres gendarmes ont participé à l’intervention. L’homme de 35 ans n’a pas opposé de résistance. Il a été placé en garde à vue dans la foulée.
Un autre suspect a lui été interpellé samedi par une brigade de gendarmerie de Saint-Pierre ainsi que le détachement de gendarmes mobiles de surveillance et d’intervention du Tampon. L’homme de 34 a aussi été placé en garde à vue.
Les deux trentenaires ont été présentés devant le parquet de Saint-Pierre dimanche matin.
Ils ont été mis en examen pour vol aggravé et placé en détention provisoire. Les deux hommes seront jugés pour les faits qui leurs sont reprochés.