L’incendie qui ravage la forêt primaire du Maïdo depuis cinq jours a embrasé 150 hectares de plus ce vendredi. Malgré les efforts nourris par les soldats du feu et les militaires, la situation reste hors de contrôle. Les autorités craignent désormais que les différents foyers ne se rejoignent.
Devant la reprise brutale du feu, les hommes ont dû se replier pour éviter d’être piégés par les flammes. Pour l’heure, il n’est pas possible d’envisager une attaque de ces foyers ce soir. Le danger est en effet trop important pour les effectifs mobilisés.
Voici le communiqué diffusé par les instances préfectorales à 18h30 :
" Le double incendie qui s’est déclaré ce lundi 11 octobre en forêt primaire
sur le plateau du Maïdo et le plateau des Tamarins est toujours actif.
Le feu du Maïdo, situé au nord, est toujours contenu. Il concerne une
surface de 290 hectares.
L’essentiel des efforts s’est porté aujourd’hui sur le foyer situé au sud, vers
les Tamarins et la Glacière. Le feu a progressé vers le nord pour couvrir
désormais une superficie de 200 hectares. Le Détachement d’intervention
spéciale (DIS) procède a des brûlages dirigés ou contre feux au sud-est de
ce foyer. Par ailleurs, des travaux d’aménagement le long du sentier du
Grand Bord sont effectués pour permettre de sécuriser les déplacements et
faciliter l’accès des véhicules de secours.
Le dispositif de lutte contre cet incendie comprend 160 sapeurs-pompiers,
60 personnels de l’ONF, 60 militaires des unités d’intervention de la
sécurité civile et 5 officiers de la mission d’appui de sécurité civile. Les 40
militaires du RSMA et du 2ème RPIMa des FAZSOI ont été remplacé
aujourd’hui et seront rejoints demain par 40 militaires supplémentaires.
Les moyens matériels ont été augmenté d’un camion citerne tactique (CCT)
de l’armée, stationné sur le parking du Maïdo pour alimenter en carburant
les hélicoptères de la gendarmerie et de l’armée."