Une chienne reçoit 50 plombs dans la truffe après un tir de carabine : une plainte va être déposée

 Les faits se sont déroulés dans la nuit de vendredi à samedi dernier à Piton Goyaves Petite-Île. Une chienne a été sévèrement blessée après un tir de carabine. 

Elle est arrivée ce lundi au sein de sa nouvelle famille d’accueil. Si elle semble allait mieux après avoir été hospitalisé d’urgence pendant 2 jours l’animal retrouvé ensanglanté dans son jardin à Petite-Île s’en sort avec 50 plombs dans la truffe.

"On pensait qu’elle avait été frappée. Une bénévole l’a emmené chez le vétérinaire. Il y avait des traces d’empoisonnement et des tirs de plombs", témoigne Larissa Mulitsi, famille d’accueil pour l’association "APEBA". 

C’est une triste agression motivée par la vengeance suite à la plainte d’un individu dont le lapin aurait été dévoré par la chienne. 

"C’est quand même un coup de fusil, ce n’est pas anodin surtout quand on voit que malgré ce qu’elle a eu, elle a le contacte facile avec les humains. C’est d’autant plus arrachant. Même s’il tue des animaux pour se nourrir ou qu’il rentre chez vous, ça ne donne pas le droit de faire justice soi-même", poursuit-elle.

Les soins nécessaires pour Garou pourraient être longs en raison des séquelles. Un appel à témoin a été lancé sur Facebook par l’association APEBA. 

"Apparemment il était vu airant depuis quelques jours. C’est un chien qui vient juste d’être abandonné puisque ce n’est pas une chienne craintive, elle est proche de l’homme. On va porter plainte demain à la gendarmerie avec le contrôle du vétérinaire et on laissera les gendarmes enquêter", explique Cécile Squarzoni, présidente de l’association "APEBA".

Un cas de figure qui n’est pas pris à la légère par la justice. La maltraitance animale est sévèrement punie par la loi avec une amende pouvant aller jusqu’à 45 000 euros d’amende et une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement en cas de circonstances aggravantes.