Sandrine, 41 ans, accuse la police de baisser les yeux sur les harcèlements que son mari lui fait subir, car celui-ci serait un indicateur de la police. La police dément et affirme avoir pris en considération sa plainte.
Hier, Sandrine dévoilait avec émotion être victime d’injustice de la part de la police. Elle affirme subir les harcèlements de son mari, et dénonce la police, qui ne prendrait pas en compte les 13 plaintes qu’elle a déposées.
Dans un communiqué publié hier, la police répond que les plaintes "ont été enregistrées et traitées et qu’elles ont fait l’objet d’une réponse appréciée par l’Autorité judiciaire".
Une réponse réaffirmée aujourd’hui par le syndicat de police SGP-FO : "La police est l’institution de France la plus contrôlée. Il est impossible qu’un policier ne prenne pas en compte la considération d’une victime. Pour preuve, ce cas particulier, sa plainte a été prise. Les policiers ont fait une enquête et une décision de justice a été rendue".
Plusieurs plaintes, bien que traitées, ont été classées sans suite. Contacté, le parquet ne se prononce pas sur l’affaire.