L’identification formelle du corps de Marie-Jeanne Meyer par les équipes de l’institut médico-légal a plongé ses proches dans une profonde tristesse. La famille de la jeune fille qui réside à la Réunion se dit choquée par cet acte sordide. Très affecté par cette disparition tragique, l’oncle et parrain de Marie-Jeanne effectue les démarches pour rejoindre au plus vite les parents de la joggeuse et les soutenir dans cette douloureuse épreuve.
La découverte d'un corps calciné sur les hauteurs de Tournon-sur-Rhône avait fait craindre le pire aux autorités. Hier soir, la terrible nouvelle est tombée. Le procureur de la République de Privas , Christophe Raffin, a en effet confirmé que la dépouille retrouvée dans une fosse à gibier, sur les hauteurs de Tournon-sur-Rhône, était celle de Marie-Jeanne Meyer, la joggeuse portée disparue samedi 18 juin.
D'origine réunionnaise par sa mère Sonia, l'adolescente qu'on présentait comme "une jeune fille timide et brillante" entretenait des liens étroits avec la Réunion. Ses proches qui vivent dans le département ont eu connaissance du drame en regardant le journal télévisé. Depuis que l'identification du corps a été confirmée, les proches de la jeune fille sont meurtris.
Dans leur douleur, ils peuvent compter sur le soutien des amis et d'anonymes. Depuis hier, la grand-mère de Marie-Jeanne a reçu de nombreux messages de soutien et des visites. Entourée de deux tantes de la victime, Jeanne, la grand-mère n'a pu cacher son émotion. Traumatisée par la disparition soudaine de sa petite fille, elle éprouve beaucoup de difficultés à s'exprimer.
Dans la case créole, le portrait de Marie-Jeanne a été placé près de celui du grand-père disparu lui aussi. Un geste symbolique qui marque le début d'un travail de deuil long et éprouvant.
Interrogées ce matin, deux des tantes de Marie-Jeanne se disaient révoltées par le caractère "inhumain" de ce crime. La famille installée à la Réunion dénonce avec colère cet acte sordide et la "barbarie" dont a été victime la jeune fille âgée de tout juste de 17 ans.
Des milliers de kilomètres séparent les parents de Marie-Jeanne de leur famille réunionnaise. Pour autant, la douleur reste insupportable. L'oncle et parrain de la victime, Jocelyn, s'est lancé dans les démarches administratives afin de rejoindre rapidement la mère et le père de la victime pour les accompagner dans cette épreuve.