Les deux chats retrouvés à Sainte-Marie avec des hameçons dans la gueule ont vraisemblablement été victimes d’un acte de cruauté. La maltraitance animale est punie par la loi.
Ce week-end, une équipe de l’association SOS Animaux a récupéré deux chats blessés par des hameçons près du port de Sainte-Marie (cf Linfo.re "Deux chats "hameçonnés" à Ste-Marie"). Conduits à une clinique vétérinaire de Saint-Louis, les félins ont été opérés et sont désormais sauvés. Aujourd’hui, ces deux chats sont accueillis au domicile de Marie David. Famille d’accueil pour animaux depuis de nombreuses années, cette femme a recueilli à de nombreuses reprises des chiens et chats victimes de sévices. "Ces drames au quotidien, toutes ces souffrances...Il faut que les gens pensent qu’ils exposent leurs animaux à de telles souffrances lorsqu’ils les abandonnent" insiste Marie David.
Selon les examens faits par les vétérinaires, au moins l’un des deux chats a été victime d’un acte de maltraitance. L’idée de chats appâts semble en revanche peu probable si l’on considère la taille de l’hameçon.
La maltraitance envers les animaux n’est pas anodine. Blesser ou torturer un animal représenter un acte de cruauté puni par la Loi. La maltraitance animale est également passible de prison.
La maltraitance animale : ce phénomène est observé partout sur le territoire national mais à la Réunion, il est répandu. Des actes de cruauté gratuits que les associations ne cessent de dénoncer. Mauvais traitements, actes de cruauté... Ces notions sont inscrites dans le Code Pénal : les auteurs risquent deux ans de prison et 30000 euros d’amende. Mais dans les faits, les condamnations sont rarement aussi sévères.
En 2009, un homme a été condamné à une peine de prison ferme pour avoir abattu le chien de son fils.