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A la Cour d’appel de Saint-Denis aujourd’hui, le procès de la Cité des dirigeants. Deux hommes : Christophe Di Donato et Arnaud Cottereau, jugés pour détournements de fonds publics. Le montant du préjudice s’établit à plusieurs centaines de milliers d’euros. La Civis et la Cinor se constituent parties civiles.
C’est une affaire qui a fait couler de l’encre. L’affaire de la cité des dirigeants. Un projet prometteur initié par Christophe Di Donato, qui consistait à mettre en place une structure de formation de cadre à La Réunion. Une idée qui séduit des poids lourds de la société Réunionnaise mais deux collectivités. La Civis présidait à l’époque par Michel Fontaine, aujourd’hui décédé et la Cinor, dont l’ancien président Gérald Maillot.
Au total : 1,4 million d’euros investis dans le projet. Au bout de deux ans d’existence, la société coopérative d’intérêt collectif se transforme en un fiasco financier. Les regards se tournent vite vers le n°1 de la société suspecté de dépenser le capital de la structure à des fins personnelles. Suite à un signalement, une enquête est ouverte par le parquet de Saint-Denis. Ainsi, Michel Fontaine, Gérald Maillot et son ancien directeur de cabinet Joël Perrigaud et Christophe Di Donato et enfin son second Arnaud Cottereau sont concernés par des accusations d’escroquerie.
En première instance, le dirigeant de la société avait été condamné à 6 mois de sursis et 10 000 euros d’amende. Les autres protagonistes sont relaxés.
Le parquet fait appel de la décision et requalifie les faits en détournement de fonds publics. Les magistrats examinent à nouveau le dossier devant la cour d’appel de Saint-Denis ce jeudi. Les prévenus sont à nouveau entendus.
La CINOR demande, ce jeudi 19 juin, 692 000€ aux accusés comme indemnités ainsi que 5 000€ de préjudice moral.