Samedi 17 juillet, un homme a violemment agressé son dalon à coups de couteau dans le quartier de l’Epuisement au Port. Recherché par la police, l’éventreur présumé - âgé de 41 ans - s’est rendu à la police hier matin. Laissé pour mort sur le bitume samedi dernier, Joannick Lenclume est désormais dans un état stable, après avoir subi une intervention chirurgicale.
Le motif de cette sanglante altercation est pour l’heure encore flou mais il semblerait que l’alcool soit à l’origine de ce râlé-poussé. Hier matin, Patrick Gara s’est rendu de lui-même à la police - au commissariat du Port - alors qu’il était activement recherché. Agé de 41 ans, il est actuellement entre les mains des forces de l’ordre. A 5h20, la garde à vue de Patrick Gara a été prolongée pour 24 heures. Il pourrait être présenté dans les heures qui viennent au Palais de justice de Champ Fleuri, à Saint Denis.
Samedi 17 juillet, le pronostic vital de la victime de ce violent râlé-poussé était engagé lorsqu’il a été pris en charge par les secours. Agé d’une trentaine d’années, Joannick Lenclume a été éventré par son dalon avant de recevoir un coup de couteau au niveau de l’épaule.
Les faits se sont déroulés devant la boutique Chez Matok, dans le quartier dit de l’Epuisement au Port. Plusieurs personnes étaient présentes ce soir là, réunies autour d’un barbecue, lorsque le Patrick Gara est arrivé sur les lieux. Alcoolisé, le présumé éventreur sortait d’une fête d’anniversaire. Il n’aurait pas supporté les insultes proférées à son encontre par Joannick Lenclume et le moucatage. S’ensuit une scène d’extrême violence : excédé par ces attaques verbales, le quadragénaire serait passé à l’acte pour "sauver son honneur". Après plusieurs coups portés à mains nues, Parick Gara aurait saisi un couteau. Selon les témoins : "il n’a pas voulu le tuer (Joannick), il fermait les yeux en portant les coups de couteau".
Recherché par la police, le quadragénaire s’est rendu de lui-même à la police hier matin. Pour les habitants du quartier témoins de la scène, c’est l’alcool qui est à l’origine de ce violent râlé-poussé.
Source : le JIR