Julien, disparu sur les sentiers de la boucle de Montée Sano depuis vendredi dernier, a retrouvé les siens ce matin, après deux jours de mésaventure. Il a accepté de confier ses premières impressions à Antenne Réunion. Retrouvez son témoignage exclusif.
De retour chez lui, auprès de sa famille et de ses amis, Julien Chaussalet a confié ses premiers mots à Antenne Réunion.
Encore sous le choc de sa mésaventure, Julien se dit heureux d’avoir retrouvé les siens : "content d’être là, super content de toute la team qu’il y a eu. C’était très efficace ! Je suis tombé sur tout le monde ce matin, au bout de 30 minutes de sentier, que j’ai retrouvé par hasard. Je suis hyper content de voir tout le monde, d’être là" !
Julien, père de famille, a pu ce dimanche matin retrouver son épouse et sa fille âgée de 5 ans. Très fatigué, il est sain et sauf. Il a retrouvé son sourire :
"On va avoir une bonne nuit de sommeil je pense ce soir, une vraie nuit. Ça fait deux nuits que je ne dors pas ! Ça va être un peu plus sympa ce soir."
Il revient sur sa mésaventure : "Je me suis juste perdu. J’ai suivi des caps et des directions avant-hier et aujourd’hui qui n’ont pas mené à grand chose. La nuit, je ne marchais pas, j’essayais de dormir dans les petits coins que je trouvais, en dessous des arbres".
Prévoyant et habitué des sentiers, Julien avait une couverture de survie..qu’il a perdu :
"Je l’ai perdu le premier soir en tombant dans l’eau !"
Julien n’a jamais douté de retrouver les siens :
"Je savais qu’il y avait des gens qui étaient à ma recherche, je savais qu’il fallait que je change de direction aujourd’hui, ça a marché !"
L’homme de 38 ans était porté disparu depuis ce vendredi. Un important dispositif s’était alors mis en place. Le PGHM ainsi que ses proches ont ratissé la zone dans laquelle il se trouvait depuis ce samedi matin, en dépit des conditions météorologiques peu favorables.
Ce matin, sur le sentier de la boucle de Montee Sano, Julien a retrouvé ses proches. Il ne présente que de petites égratignures.
Retrouvailles entre Julien et ses proches : "Je l’ai serré dans mes bras"