Juliana M’Doihoma
Dans un communiqué publié ce lundi 20 janvier, on apprend que la maire de la commune de Saint-Louis a été victime d’une agression alors qu’elle se trouvait seule sur la voie publique samedi dernier. Une plainte a été déposée.
Juliana M’Doihoma :
"Ce samedi 18 janvier 2025, alors que je me trouvais seule sur la voie publique j’ai été agressée par un individu en état d’ivresse. Celui-ci m’a interpellée en ma qualité de maire de la commune, souhaitant me parler. Mais très vite, son comportement est devenu agressif : il s’est introduit dans mon véhicule, a violemment claqué la porte à plusieurs reprises et m’a vulgairement insultée, portant atteinte à ma dignité de femme et de maire.
Face à cette situation inacceptable, j’ai immédiatement déposé plainte, et cette personne a été interpellée par les forces de l’ordre.
Parce que nul ne devrait avoir à subir de tels actes, je laisse désormais la justice faire son travail en toute sécurité. Être maire, c’est servir tous les habitants avec engagement et détermination. Mais cela ne doit jamais signifier être la cible d’agressions ou de violences.
J’ai toujours eu à coeur d’être une élue accessible, proche des habitants, à l’école de chacun. Je poursuivrai dans cette voie de la simplicité et de l’authenticité, car aucune intimidation ne me détournera de ma mission. Mais plus que jamais, je me mettrai un point d’honneur à ce que le respect mutuel soit toujours au rendez-vous."
Serge Hoareau, Président de l’association des Maires de La Réunion a également réagi :
"En tant que président de l’Association des Maires du Département de La Réunion (AMDR) je condamne avec la plus grande fermeté l’agression dont a été victime samedi la Maire de Saint-Louis, Juliana M’Doihoma. Je tiens également à lui apporter, au nom de l’ensemble de ses collègues Maires, tout notre soutien.
La violence, physique comme verbale, reste une ligne rouge qui ne doit jamais être franchie. Malheureusement, en leur qualité d’élus de proximité, les maires et plus largement l’ensemble des élus municipaux sont de plus en plus régulièrement victimes d’agressions verbales et physiques. C’est intolérable et c’est pourquoi nous demandons que des mesures fortes soient prises avant qu’un drame ne survienne."