La première journée du procès aux Assises de Jean-Ariste Caliapin a été consacrée à l’examen de sa personnalité. Le meurtrier présumé d’Henria Hester a été décrit comme un homme autoritaire et très jaloux.
Jaloux, autoritaire, possessif : c’est par ces mots que Jean-Ariste Caliapin a été décrit ce lundi, lors de la première journée de son procès aux Assises.
Le Saint-Pierrois est jugé pour avoir tué de plusieurs coups de couteau son ex-concubine Henria Hester, le 19 novembre 2011.
Ce drame s’était déroulé en pleine rue et en plein jour, sous le regard horrifié de nombreux passants, près d’une station-service à la Ravine des Cabris.
Ce lundi, l’accusé s’est de nouveau expliqué sur son geste irréparable. Le mis en cause reconnait avoir donné la mort à la mère de ses quatre enfants.
Interrogé sur les raisons qui l’ont conduit à commettre ce crime, Jean-Ariste Caliapin a eu du mal à mettre des mots sur ses actes. L’expert psychiatre a brossé aujourd’hui le portrait d’un homme rongé par la jalousie et qui n’acceptait pas la rupture.
Jean-Ariste Caliapin était également persuadé que sa femme le trompait et c’est pour la punir de ces infidélités non avérées que l’homme aurait choisi la violence la plus extrême.
Depuis la séparation, Henria Hester vivait dans la peur d’être battue par son ancien concubin. La mère de famille se sentait épiée et craignait d’être victime de la colère de son mari. Ce lundi, alors que ses enfants assistaient à l’audience, Jean-Ariste Caliapin a reconnu l’intention de tuer. L’homme de 59 ans sera fixé sur son sort demain.
A l’issue d’une nouvelle journée d’audience, la Cour d’Assises rendra son verdict dans cette affaire de meurtre conjugal.