Jean-François Malet a été condamné à 18 ans de réclusion criminelle, assortis d’un suivi socio-judiciaire de 10 ans.
Comparaissant depuis ce matin pour le meurtre de Jean-Bernard Thérincourt, son dalon et hébergeur, Jean-François Malet a été reconnu coupable du meurtre de son ami et condamné à 18 ans de réclusion criminelle, assortis de 10 ans de suivi socio-judiciaire. S’il ne respecte pas cette période de surveillance, il sera condamné à 7 ans de prison de plus.
Le président du tribunal a bien insisté sur le fait que ce suivi socio-judiciaire était une contrainte mais aussi une aide. Avant le drame, Jean-François Malet avait demandé une aide psychiatrique à plusieurs reprises et s’était montré violent envers les autres et également envers lui-même. Concernant l’image pieuse retrouvée sur le cadavre et le chapelet, l’audience a fait apparaître que c’était Jean-François Malet qui avait accompli ses gestes pour que la victime "soit bien accueillie au paradis", selon les dires de l’accusé.
L’avocat de JF Malet s’est dit satisfait par le verdict, considérant qu’il était juste et répondait au besoin de soin de son client. L’accusé s’est excusé devant les proches de la victime, qui ont considéré le verdict trop clément. Néanmoins, ils se sont dits rassurés par le fait que Malet ne pourra "plus nuire".
Les jurés n’ont pas suivi les réquisitions de l’avocat général, qui avait requis 25 ans de réclusion criminelle. Le crime jugé par la cour d’assises s’est produit le 16 février 2011. A l’époque, le neveu de Jean-Bernard Thérincourt découvre son oncle mort, allongé sur son lit tué de 4 coups de couteau. Alors que l’arme du crime n’est pas retrouvée et que l’enquête piétine, Jean-François Malet se rend lui-même au commissariat.