Ce mercredi 26 octobre, s’ouvrait le troisième et dernier jour du procès d’Aristide M. L’homme était accusé de faits de violence sur un mineur, soit sa fille âgée d’un an, et de violence sur sa conjointe ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur son propre enfant.
Aristide M. était jugé en ce jour pour des faits de violence sur un mineur, soit sa fille âgée d’un an, et de violence sur sa conjointe ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur son propre enfant. L’objectif de ce procès était de déterminer si les coups portés à sa compagne enceinte auraient entraîné la naissance prématurée de l’enfant, décédé par la suite, en 2019.
La cour d’assises ne reconnaît finalement pas son implication dans la mort du nourrisson. Toutefois, il est reconnu coupable de violences volontaires et est condamné à une peine de 5 ans de prison, dont 1 an de sursis.
Retrouvez l’entrevue de l’avocat de la défense, Alex Vardin, en vidéo dans l’article. Il est interrogé par Lucas Candessoussens.
En mars 2019, au domicile familial, Aristide M. aurait débuté de nouvelles violences à l’encontre de sa conjointe enceinte et de leur fille, âgée d’un an, après que la mère de celle-ci aurait fait tomber son joint par accident. Il l’aurait alors frappé et s’en serait pris à leur fille d’un an et aurait tenté de l’étrangler. Sa conjointe se serait alors interposée, déchaînant sa colère. Il se serait alors saisi d’un couteau et l’aurait menacé, lui ordonnant de ramasser son joint au sol, au risque de "la planter". Par la suite, sa compagne s’est réfugiée sur le balcon de leur logement avec la fillette que le père menaçait de jeter par-dessus le balcon si madame ne lui achetait pas un paquet de cigarettes.
Dans la nuit, la conjointe d’Aristide M. se serait réveillée avec des contractions. Le lendemain matin, elle accouchait de leur enfant alors que sa grossesse n’était pas encore à terme. Le nourrisson n’a pas survécu.
La conjointe d’Aristide M. raconte avoir été victime de violences conjugales récurrentes. Elle n’avait jamais osé porter plainte car son compagnon la menaçait de tuer sa famille ou encore d’enlever sa fille.