Ce matin, huit ex-employés du Centre Technique Interprofessionnel de la Canne et du Sucre (CTICS) ont été placés en garde à vue dans les locaux du commissariat Malartic à Saint Denis. Ces derniers sont suspectés de fraude pour avoir surévalué la richesse de la canne à sucre.
Les huit ex-saisonniers employés au sein du Centre Technique Interprofessionnel de la Canne et du Sucre (CTIC) placés en garde à vue ce matin oeuvraient dans le Sud et l’Ouest de l’île durant la campagne sucrière.
Ces huit ex-salariés du CTIC sont tous soupçonnés d’avoir gonflé les taux de richesse de la canne à sucre, ce qui représente une fraude aux yeux de la Loi. Leur but aurait été de favoriser certains planteurs qui se voyaient ainsi reverser un montant plus important versé par les usiniers. L’affaire a clairement jeté le discrédit sur toute la profession il y a maintenant plusieurs mois.
En 2009, le centre technique a découvert des anomalies entre la quantité du sucre acheté et celle produite, d’où l’ouverture d’une enquête interne. L’affaire a ensuite pris une nouvelle ampleur avec une plainte déposée par les usiniers et le Centre Technique Interprofessionnel de la Canne et du Sucre (CTIC).
En charge du dossier, le Parquet de Saint Denis a ensuite confié cette enquête aux hommes de la Brigade financière de la sûreté départementale. Pour l’heure, le procureur de la République se garde de tout commentaire suite au placement en garde à vue des huit ex-saisonniers de la CTIC mais d’autres convocations ou interpellations pourraient suivre dans les prochains jours.