Antenne Réunion
Après Saint-André il y a une dizaine de jours, au Moufia, Opération de fouille inopinée des cartables des élèves du lycée Georges Brassens à 7h ce matin. Une vingtaine d’agents de la Police Nationale aux aguets et à la recherche d’éventuels stupéfiants, d’armes et d’objets intrusifs interdits au sein des établissements scolaires. Une fouille concluante : du zamal, une arme blanche et un rasoir coupe-chou trouvés dans les sacs.
Un rasoir utilisé par des barbiers, retrouvé dans le sac d’un lycéen.
Au total, ce sont plus de 500 élèves qui sont contrôlés à leur arrivée en classe au lycée Georges Brassens. "C’est mieux qu’avant, je crois qu’avant il y avait beaucoup de bagarre dans le lycée, là on a plus un sentiment de sûreté" "C’est particulier de voir la police se déplacer devant les lycées, mais en même temps c’est rassurant parce qu’on se dit qu’il y a moins de choses illicites qui vont entrer dans l’établissement. On sait entre lycéens qu’il y a beaucoup de chose qui rentre, comme des couteaux pour se protéger".
Des élèves rassurés, tout comme les parents et le corps enseignant "L’objectif c’est de montrer aux jeunes que nous sommes très vigilants par rapport à l’introduction d’armes blanches ou tout objet qui seraient interdits au règlement intérieur de l’établissement. C’est surtout donner la confiance aux familles et leur dire que quand leurs enfants sont accueillis au lycée Georges Brassens, c’est fait avec le plus grand respect des normes de sécurité" explique Ludovic Barbe, Proviseur du lycée Georges Brassens.
Bilan de cette matinée : saisie de stupéfiants, de puff et de plusieurs armes blanches "Pourquoi ce site ? Parce que nous avons deux établissements qui regroupent à peu près 2 000 élèves, nous avons des commerces et une gare téléphérique à proximité. Nous avons également une bande, "moufia zoo" qui a élue résidence sur le secteur et sur laquelle nous portons une attention particulière", déclare le Commandant Laurent Plante, Chef de l’unité D’appui opérationnel du service territorial de la sécurité publique.
Pour rappel, il y a quelques semaines une opération similaire s’était déroulée à Saint-André. Même dispositif, même objectif : rassurer les élèves, les parents, et les équipes éducatives.