En fin de matinée, un Portois s’est retranché dans son habitation de la SHLMR et a menacé de « tout faire exploser » si son bail n’était pas reconduit. Au bout d’une heure, il a été maîtrisé par les forces de l’ordre. La SHLMR tient à expliquer pourquoi elle avait engagé contre lui une procédure d’expulsion.
Suite aux évènements de ce jour qui ont nécessité l’intervention de forces de police, la SHLMR souhaite apporter les précisions suivantes :
James Fontaine occupe de façon illicite le logement n°307 du groupe d’habitations « Plaine des Galets » au Port.
Souhaitant se voir attribuer ce logement, James Fontaine a à plusieurs reprises menacé les services de la SHLMR, alors même que différentes solutions étaient recherchées pour répondre à cette difficulté.
En mai 2009, l’homme s’était aspergé d’essence au sein de la gérance du Port en menaçant de s’immoler.
En Juin 2009, à l’occasion d’une rencontre avec les agents , James Fontaine a menacé de mort les salariés de la SHLMR.
En janvier de cette année, il a dégradé les locaux de la gérance du Port.
Ces agissements ont fait l’objet de dépôt de plaintes suivi en janvier dernier de la garde-à-vue de James Fontaine et de sa convocation à la Maison de justice.
Deux propositions de relogement avaient été faites par la SHLMR. Il s’agissait de deux logements similaires au logement qu’il occupe actuellement en toute illégalité. Ces propositions ont été refusées par le Portois.
La SHLMR affirme que devant ces conditions de refus, l’organisme n’avait d’autre solution que d’engager une procédure légale d’expulsion à l’encontre de James Fontaine.
Une ordonnance de référé en date du 16 février 2010 a estimé que James Fontaine est occupant « sans droit ni titre ».