Antenne Réunion
C’est un phénomène inquiétant qui attire encore plus l’attention depuis le décès de Kenya, il y a quelques semaines. Les jets de galets visant des véhicules se répètent encore sur les routes de La Réunion. Fabiola en a fait les frais.
Fabiola en a fait les frais. Alors qu’elle rentrait du travail, la mère de famille a vu son pare-brise se fissurer sous l’impact. Heureusement, plus de peur que de mal.
C’est en rentrant de son travail que Fabiola reçoit un galet sur son pare-brise en passant sous le pont de la possession en allant vers Saint-Denis.
Aucun dégât physique n’est à déplorer. Fort heureusement ses trois enfants n’étaient pas à bord du véhicule au moment des faits.
La mère de famille est toujours dans l’incompréhension.
"C’est le bruit qui est impressionnant de l’impact . Ca passe très vite . Je suis quand même sur une quatre voies. Je me suis dit est ce que je m’arrête est ce que je fais demi-tour ? On pense à regarder à ce genre de chose. On devrait pas à avoir à penser à ça. On se dit ça sert à rien, à quoi ça sert. Au contraire ça fait du mal à autrui. Ca aurait pu être grave", témoigne Fabiola.
Cette année plus d’une soixantaine de caillassages de bus et de particulier ont été recensés. Dont un jet de galets mortel le 30 septembre dernier . Un fléau difficile à contenir pour les forces de l’ordre.
"Peut-être que c’est un phénomène de mode. On a beaucoup de collègues qui sont destinés à patrouiller dans les secteurs et qui vont à la rencontre des gens pour effectuer de la prévention concernant ce phénomène et donc sensibiliser les parents, sensibiliser les jeunes", explique Mickael Hoarau, Secrétaire départemental UNSA Police
"On appelle par exemple à la mise en place de caméra de surveillance sur des points qui peuvent être problématique. De manière déjà en terme de prévention à avoir quelque chose qui bloque qui fasse réfléchir les futurs auteurs", ajoute Aude Robert, Secrétaire départementale du syndicat unité SGP.
Pour rappel la destruction de bien d’autrui est punie de 30 000 euros d’amende et de 2 ans d’emprisonnement.
Dans le cas de jet de galets sur les véhicules roulants le délit peut se traduire en crime selon la gravité de l’acte.