L’affaire de la disparition de Marie-Jeanne Meyer trouve un écho particulier à la Réunion. La jeune fille qui a quitté son domicile pour faire un jogging samedi dernier et qui n’a plus donné signe de vie est d’origine réunionnaise. Alors qu’un corps partiellement calciné a été retrouvé à proximité du domicile de l’adolescente âgée de 17 ans, les membres de sa famille sont sous le choc. Son parrain et sa grand-mère maternelle s’apprêtent à rejoindre la métropole pour soutenir les parents de Marie-Jeanne. Anéantis par la disparition de la jeune fille, ils souhaitent se rendre au plus vite auprès des leurs. Une information exclusive linfo.re.
Le corps carbonisé découvert mardi 21 juin sur les hauteurs de Tournon-sur-Rhône en Ardèche pourrait être celui de Marie-Jeanne, 17 ans, la joggeuse disparue samedi 18 juin. Les membres de sa famille qui résident à la Réunion sont sous le choc et sa grand-mère maternelle fait tout pour rejoindre au plus vite la métropole. « La probabilité que ce ne soit pas » la lycéenne est « infime », selon le procureur de la République de Privas, Christophe Raffin.
Pour le parrain de Marie-Jeanne - Jocelyn Cavillot -, la distance est difficile à supporter et il est urgent pour lui de rejoindre sa soeur Sonia, la mère de Marie-Jeanne Meyer. Il explique difficilement : "quand on a reçu les premières informations, on s’est dit qu’on allait la retrouver mais dans quel état... Après, c’est comme si on se prenait un train en pleine face". Pour Jocelyn Cavillot, il est difficile d’accepter la mort de sa nièce : "ce déchaînement de violence... Le fait qu’on ne puisse pas faire un jogging sans être tué, assassiné, voir violenté avant... ". Retenant son émotion le parrain de l’adolescente reprend : " Marie-Jeanne avait 17 ans. C’était une fille prometteuse et intelligente. On ne peut pas accepter cela, c’est très difficile à accepter... C’était une jeune fille brillante et pleine de vie".
En ce qui concerne l’enquête, le lieutenant-colonel Emmanuel Josse du groupement de gendarmerie de l’Ardèche précise qu’il est encore trop tôt privilégier une hypothèse. "Les enquêteurs s’orientent vers toutes les pistes". Crime de rôdeur, d’un familier, d’un chasseur... Aucune thèse n’est écartée.
Ce matin, "des gendarmes ont été déposés par hélicoptère sur le lieu de la découverte macabre, en contrebas d’un terrain escarpé, très difficile d’accès" et la dépouille a ensuite été hélitreuillée vers un institut médico-légal.
Des tests ADN sont en cours afin de savoir avec certitude si le corps retrouvé hier en partie carbonisé et enterré, à un kilomètre à vol d’oiseau du domicile familial est celui de Marie-Jeanne Meyer. Dans la ville de Tournon tout comme à la Réunion, la famille et les proches de l’adolescente sont anéantis.