Deux personnes ont été interpellées à Saint-Paul ce mercredi matin. Elles sont soupçonnées d’être impliquées dans une affaire d’enlèvements et de séquestrations en série à Saint-Pierre. Nourria, qui affirmait avoir été victime d’un couple, qui l’aurait dépouillé la semaine dernière à Saint-Pierre, témoignait alors sur Antenne Réunion. D’autres faits du même type pourraient être reprochés aux deux individus interpellés et placés en garde à vue au commissariat de Saint-Pierre aujourd’hui.
Deux individus ont été placés en garde à vue au commissariat de Saint-Pierre ce jeudi. Ces derniers pourraient être impliqués dans une affaire d’enlèvements, séquestrations et vols en série. L’interpellation a été menée par les policiers de la sûreté urbaine de Saint-Pierre, appuyés par le RAID. Dans cette affaire, l’unité judiciaire de la Police aux frontières (Paf) de Pierrefons sont également intervenus, ainsi que l’unité tranfrontière et la gendarmerie de Saint-Leu.
Nourria, une femme de 66 ans affirmait avoir été enlevée et agressée par deux individus dans une voiture, à Bassin Plat le 27 avril dernier.
Trois plaintes auraient par la suite été déposées au commissariat pour des faits similaires.
Le couple de malfaiteurs auraient effectué une 4e tentative d’extorsion d’argent, mais qui n’aurait pas abouti.
Les victimes racontent quasiment la même histoire, avec le même mode opératoire.
À l’intérieur d’une voiture grise ou beige, un homme de 38 ans et une femme de 47 ans, a priori un couple, attireraient les victimes au sein de leur véhicule.
Dans l’un des cas, ils auraient demandé leur chemin en précisant qu’ils n’arrivaient pas à trouver un hôtel. Autre exemple, celui de Nourria qui témoignait mardi dernier sur Antenne Réunion. La gramoune demandait simplement son chemin lorsqu’ils lui auraient proposé d’entrer dans la voiture pour l’aider. Une fois dans le véhicule et après avoir fait quelques kilomètres, tout dégénère. Nourria comme les autres victimes présumées, se seraient fait dépouiller : téléphone, carte bancaire et code, sac à main…
Le tout est extirpé sous la menace d’une arme blanche, qu’il s’agisse d’un sabre ou d’un couteau. Toutes ces victimes auraient ensuite fini par être abandonnées sur le bord de la route.
Les 4 victimes présente des certificats médicaux, avec des interruption temporaires de travail (ITT) pouvant aller jusqu’à 15 jours.
Deux personnes, qui seraient en lien avec cette affaire ont été placées en garde à vue au commissariat de Saint-Pierre ce mercredi. Les investigations se poursuivent et pourraient amener à découvrir d’autres victimes.