L’accident s’est produit jeudi dernier dans la cour de récréation de l’école Eugène Dayot à la Rivière des Galets au Port. Une fillette a été victime d’une lourde chute. Un élève lui aurait fait un "croche-pied" durant la pause méridienne. L’enfant a eu plusieurs dents cassées et son visage est méconnaissable.
La mère de la fillette a accepté de témoigner car elle souhaite alerter les parents d’élèves sur les risques encourus dans la cour de récréation. Elle souhaite que les enfants soient sensibilisés aux jeux dangeureux mais elle dénonce également un manque de moyens et plus précisément d’effectifs concernant la surveillance des enfants.
Jeudi 21 février aux alentours de 11h00, la fillette était dans la cour de récréation - durant la pause méridienne - lorsqu’elle a été victime d’une lourde chute. "Elle m’a expliqué qu’elle était en train de jouer avec ce petit garçon et il était en train de courir derrière. A un moment, il lui a fait un croche-pied et elle a cogné dans le mur et elle est tombée par terre. (...) J’ai porté plainte pour manque de surveillance, surtout durant la pause méridienne. Ils ne savent même pas comment cela s’est passé..." explique la mère de famille.
Son visage est méconnaissable : dents cassées, joue très enflée, hématome...
La petite fille doit encore subir plusieurs examens suite à cette chute.
La flllette a été déscolarisée depuis l’accident. Selon la mère de l’enfant : elle était victime de harcèlement scolaire avant cette chute.
La mairie du Port assure que cet accident ne relève pas de la responsabilité des agents communaux.
"Ce n’est pas de la responsabilité des agents. C’est un accident qui peut arriver dans n’importe quelle cour d’école. Les agents étaient là durant la pause méridienne pour surveiller les enfants" explique Wilfried Cerveaux, conseiller municipal au Port.
Daniel Amouny, président départemental de la FCPE de La Réunion, assure : "Chaque accident est différent. Ce sont des choses qui arrivent dans la pause méridienne, dans la cour. Ce sont l’objet soit d’une défaillance de surveillance ou de manque d’encadrement."
Il ajoute : "La pause méridienne est de la responsabilité du maire. Il appartient à la mairie de mettre en place tous les moyens pour qu’il y ait suffisamment d’encadrants pour que ces choses ne se produisent pas."