Les gendarmes de Saint-Benoît n’ont pas mis bien longtemps avant de mettre la main sur les agresseurs du jeune lycéen actuellement en classe de Seconde au lycée de Bras-Fusil à Saint-Benoît, agression qui s’est produite vendredi matin dans un bus scolaire.
Les forces de l’ordre ont en effet tôt ce matin réussi à appréhender deux des trois agresseurs et les ont placés en garde à vue. Les deux auteurs présumés de cette violence volontaire, l’un mineur âgé de 15 ans et demi, l’autre ayant plus de 18 ans, auraient reconnu les faits et avoué devant les enquêteurs avoir effectivement agressé le jeune lycéen de Seconde.
La jeune victime avait porté plainte ce matin et décrit ses agresseurs dont l’un, 15 ans et demi, est défavorablement connu des services de gendarmerie. Pour preuve, c’est le même jeune qui l’année dernière avait été viré de son établissement après avoir été pris un couteau sur lui. Par ailleurs, toujours le même adolescent est convoqué dans deux autres affaires de vol et de violence.
Rappelons que cette agression gratuite est survenue dans un premier temps jeudi, puis le lendemain dans un bus scolaire et qu’elle était à l’origine ce matin du boycott des camarades de classe de la victime qui avait été rackettée.
Tous avaient décidé d’un commun accord de ne pas assister à leurs devoirs de classe manifestant ainsi leur colère et leur ras-le-bol face à une insécurité en dehors de leur établissement.
Tous mettaient l’accent sur le manque de sécurité aux abords du lycée. " Par exemple, moi en tant que fille, j’ai peur d’aller seule au bus parce que même en marchant cela peut être une main aux fesses, ce genre de truc. Et malheureusement si on réagit, c’est tout le groupe qui va arriver ", explique une jeune lycéenne peu rassurée parce ce qu’il s’est passé hier. " On vit dans le stress en fait ", poursuit-elle.
La direction de son côté avait reconnu qu’une mise au point notamment avec les agents de médiation était nécessaire.
Reste maintenant à espérer que ce type d’agression ne se renouvèle pas et qu’ainsi les jeunes lycéens puissent non seulement se présenter à leurs cours mais aussi et surtout pouvoir circuler à l’extérieur du lycée sans avoir la malchance de tomber sur des mauvais esprits.
En attendant, les deux jeunes auteurs présumés de ces deux agressions ont vu leur garde à vue prolonger ce soir.