Dans la nuit de samedi à dimanche, quatre caveaux et deux tombes ont été profanés dans le cimetière marin de Saint-Paul. Des actes de vandalisme sans inscriptions ou messages particuliers. Les gendarmes ont procédé aux premières constatations d’usage et vont mener l’enquête. Un homme prostré à l’entrée du cimetière depuis plusieurs heures a été entendu comme témoin.
Ce dimanche, une planche de contreplaqué a été placée pour cacher l’entrée du tombeau profané. Cette nuit, des vandales ont fracassé deux pierres tombales et quatre caveaux du cimetière de Saint-Paul. Le scénario s’est répété à 6 reprises. Des morceaux de béton éparpillés sur le sol témoignent de ces actes de malveillance.
"Ils sont rentrés par l’entrée principale, il y a un cheminement sur une tombe qui a été dégradé, puis une deuxième, une troisième et un caveau proche de la sortie", précise Dominique Paulo, chef d’escadron de la gendarmerie de Saint-Paul. Un parcours ponctué d’actes de destruction, complètement aléatoires selon les gendarmes.
Un marteau, qui semble avoir servi à la destruction des dalles en pierre, a été retrouvé sur les lieux. Le Technicien d’investigation Criminelle a également pu prélever de l’ADN retrouvé sur des mégots de cigarettes. Les analyses sont en cours pour les comparer aux fichiers en possession des forces de l’ordre. Au vue des premiers éléments, aucune motivation religieuse n’est derrière cet acte de violence.
La gendarmerie a pu auditionner un témoin cet après-midi. Resté sur place, prostré à l’entrée du cimetière depuis hier soir, l’homme a intrigué les gendarmes. A la main, celui-ci tenait un cahier rempli de gribouillages incompréhensibles. Emmené par les gendarmes, il a été entendu comme simple témoin dans cette affaire. Pour le moment, rien n’indique si l’acte a été perpétré par une ou plusieurs personnes.