Les gendarmes impliqués dans l’affaire du "Niktamère" seront jugés ce mardi après-midi devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Au coeur de la polémique, le commandant de la brigade de Bras-Panon et un militaire du peloton devront répondre des faits d’incitation à la haine raciale. Pour avoir placardé sur un panneau de service un portrait robot discriminant des jeunes d’origine maghrébine, les deux représentants de l’autorité risquent une amende de 45 000 euros et un an d’emprisonnement.