Le 20 octobre dernier, un bateau sri-lankais avec à son bord 17 migrants accostait au Grand Port maritime de La Réunion. Le juge des libertés et de la détention a maintenu leur droit de demeurer en zone d’attente durant huit jours. Une des migrantes a fait appel de cette décision, afin de quitter la zone d’attente avec son enfant.
Ce mercredi 26 octobre, une des trois femmes migrantes, la mère de l’unique enfant ayant fait partie du voyage, se présentait à la cour d’appel. Elle contestait la décision rendue par le juge des libertés et de la détention, ce lundi 24 octobre. En effet, depuis leur arrivée, les 17 migrants sont logés dans des zones d’attentes et on leur avait accordé le droit d’y demeurer huit jours de plus, après avoir été sollicité par la PAAF. Les entretiens avec l’office français de protection des réfugiés et apatrides ont d’ailleurs débuté. L’objectif est d’analyser l’histoire personnelle de chacun des migrants afin de déterminer s’ils auront le droit de faire une demande d’asile.
La mère de famille a demandé à quitter la zone d’attente avec sa fille. La cour d’appel confirme la décision du juge des libertés et de la détention. Elle a également autorisé la mère et l’enfant à quitter la zone d’attente, à condition de ne pas rester "libre" sur le territoire français.