Autre conflit de voisinage qui prend des proportions inquiétantes pour les habitants de Dioré à Saint-André : coup de couteau, tri de fusil entendu… Des nuisances régulières d’un voisin qui organisent des cérémonies tamoules. Ce sont paroles contre paroles. Il accuse un des riverains de l’avoir blessé au couteau dimanche soir. Des habitants affirment avoir reçu des menaces et des injures de sa part. Lorsqu’un conflit de voisinage dégénère…
Dimanche soir le drame a été évité de peu dans le lotissement. Un habitant aurait pu commettre l’irréparable poussé à bout dans un conflit de voisinage qui dure depuis 5 ans.
"Ca aurait pu être grave, est-ce qu’il faut attendre des meurtres comme on l’entend déjà ? c’est malheureux" , déclare un voisin.
En février dernier nous avions recueilli la parole des habitants de ce quartier exaspéré par les agressivités verbales d’un voisin. Les tensions étaient montées jusqu’à des jets de galets brisant la vitre d’une habitante. Mais ce week-end la violence est montée d’un cran. "A plusieurs reprises, il a menacé d’autres voisins d’en face, il a enchaîné, il ne s’est pas arrêté. Il y a même une personne qui est arrivée sur le portail d’une voisine pour essayer d’ouvrir, de rentrer chez eux."
Un des habitants est sorti de chez lui avec un couteau
Le voisin à l’origine du conflit témoigne : "moi je suis venu pour interférer, ne vous battez pas et là il commence à me dire je ne t’aime pas et là il commence à me mettre un couteau à me planter"
Il n’a pas voulu nous montrer la blessure. et dit avoir reçu 9 jours d’ITT et avoir porté plainte. Après cette altercation des coups de feu ont retenti dans son jardin.
Cela fait des années que ce conflit de voisinage prend de l’ampleur. Un cas loin d’être isolé sur l’île : "Bien souvent on est assez démuni face à ces problèmes là. On arrive à concevoir qu’on arrive à ces extrêmes ce n’est en rien excusable pour acceptable", ajoute Aude Robert, du syndicat Unité SGP Police.
