Après plus de 33 heures de garde à vue, Claude Hoarau est sorti libre du commissariat Malartic aux côtés de Krishna Badamia et Yannick Payet Fontaine.
Placé en garde-à-vue depuis hier matin, Claude Hoarau a passé la nuit dans les locaux de Malartic. Dès le début de la procédure, plusieurs militants fidèles se sont installés devant le commissariat et la nuit dernière, certains ont campé devant les locaux de la Police.
À 9 heures ce matin, ils étaient plus d’une soixantaine à attendre la sortie de leur maire. Pour eux, il n’était pas question de rater la sortie de leur leader politique. La procédure de garde à vue a été prolongée mais après plus de 33 heures passés entre les murs du commissariat Malartic, Claude Hoarau est finalement sorti à 18h30. Selon l’avocat du maire de Saint-Louis, la garde à vue a été prolongée car les enquêteurs avaient besoin de confronter les versions et témoignages des trois gardés à vue.
Le maire de Saint-Louis ainsi que deux autres protagonistes du dossier étaient retenus au Commissariat car le cadre de cette affaire de discrimination à l’embauche. Krishna Badamia ainsi que Yannick Payet Fontaine ont été relâchés en même temps que Claude Hoarau.
Pour rappel : les trois hommes auraient convenu à un accord illicite entre les deux tours de la municipale 2008 à Saint-Louis. Document écrit à l’appui Claude Hoarau aurait promis à krishna Badamia qu’il embaucherait plusieurs de ses militants en échange de report de ses voix en sa faveur.
A sa sortie, Claude Hoarau a déclaré non sans ironie : "après cinquante ans de combat politique, c’est ma première garde à vue et c’était une bonne expérience". Il a également détaillé ses repas et la qualité de la banquette dite "moelleuse".