Hier après-midi, une station-service du Port a été braquée par un seul individu cagoulé et armé. Le malfaiteur est reparti comme un V2 avec 300 euros dans la poche. Ce soir, celui dont l’identité reste inconnue, court toujours dans la nature.
La vidéo-surveillance de la station-service Tamoil au Port a bel et bien fonctionné. Vers 14 heures, samedi, sur la caméra, on aperçoit bel et bien un homme de dos, cagoulé, qui surgit de nulle part, bien décidé à rafler tout ce qu’il y a dans les caisses.
Muni d’une arme à feu, l’homme dont l’identité reste pour l’instant encore inconnue, braque les employés de la station-service qui n’ont pas d’autre choix que d’exaucer les desiderata du braqueur et d’exécuter les ordres de l’homme plus que menaçant. L’individu armé se faufile derrière le comptoir afin de mieux récupérer l’argent.
Les employés se voient donc contraints d’ouvrir la caisse et de donner à l’homme les 300 euros qui s’y trouvaient alors. Bien entendu, tout s’est passé très vite. Et le braqueur a quitté les lieux de son délit à grande vitesse, disparaissant comme par enchantement.
Inutile de préciser que les employés de la station-service portoise ont été sous le choc. " Cela se passe très vite, tout ce que les employés ont cherché à faire dans un premier temps, c’est de se protéger de ceux qui pouvaient venir de l’extérieur. Donc ils ont fermé la porte. A la suite de cela, ils sont évidemment choqués, ils ne savent pas trop comment réagir, pour eux je crois que c’est très difficile à comprendre le fait que ce soit eux qui soient agressés directement ", explique Alexandre Maunier, gérant de cette station-service Tamoil située rue Rico-Carpaye au Port.
Le braqueur était seul pour commettre ce vol à main armée. D’après les témoins et victimes, il serait venu à pied jusqu’à la station-service. L’enquête policière est en cours et devrait à court terme permettre de mettre la main sur l’homme pris de dos par le système de vidéo-surveillance.
Le pire dans tout cela est que cette même station-service a été cambriolée. " Ce n’est pas la première fois qu’on est cambriolée, mais la première fois avec une arme ", souligne le gérant de la station-service.
En attendant, l’auteur présumé de ce braquage-éclair court toujours. Il a disparu dans la nature, laissant derrière lui des employés qui n’en reviennent toujours pas d’avoir été braqués un samedi après-midi.