Depuis le mois de novembre, un nourrisson tout juste âgé de six mois se trouve entre la vie et la mort. Admis au GHSR de Saint-Pierre, l’enfant aurait été victime de maltraitances. Les médecins qui l’ont pris en charge évoquent le syndrome du bébé secoué. Les parents sont les premiers visés dans cette affaire. Ils ont été placés en garde à vue hier. Une garde à vue prolongée pour permettre aux enquêteurs de déterminer avec exactitude la responsabilités des deux Dionysiens.
Hospitalisé au CHR de Saint-Pierre, le nourrisson de six mois se trouve dans un état grave. Selon les premières observations des professionnels de santé, il s’agirait d’un cas de bébé secoué. Alertées, les autorités ont ouvert une enquête et tentent d’établir les responsabilités des parents du nourrisson.
Le couple de Dionysiens a été entendu durant toute la journée d’hier par les policiers du Commissariat Malartic. La garde à vue des deux trentenaires a été prolongée afin de permettre aux enquêteurs de la Brigade des Mineurs de faire toute la lumière sur cette histoire.
Le syndrome du bébé secoué touche exclusivement les nourrissons âgés de moins d’un an. Ce type de maltraitances engendre des lésions invisibles à l’oeil nu mais pourtant très graves. Les "bébés secoués" peuvent de fait présenter des lésions cérébrales, des lésions motrices, qui entraînent généralement un retard mental ou des malformations des organes et handicapent à vie les victimes de maltraitances. Dans certains cas, ce syndrome peut même conduire à la mort du bébé.