Accusé de tentative d’assassinat et de violences aggravées, Jean-Claude Fessard comparaissait aujourd’hui devant la Cour d’Assises. L’homme qui a agressé sa concubine à coups de sabre le 15 juin 2008 risque la réclusion criminelle.
Il la considérait pourtant comme son idéal affectif, un ascenseur social. Ce 15 juin 2008, alors que le couple n’avait jamais connu tel acte de violence, Jean-Claude Fessard a agressé sa concubine, lui portant plusieurs coups de sabre aux mains.
L’homme qui a sectionné les doigts de sa compagne (Idalie) a tenté non sans peine d’expliquer son geste, déclarant ce matin :" Je ne voulais pas la tuer, je voulais juste la corriger". Ces propos ont choqué l’assemblée. Selon Maître Reiss, qui défend les intérêts d’Idalie, cette attitude adoptée par l’accusé n’est qu’une stratégie. Des arguments réfutés en bloc par l’avocat de Jean-Claude Fessard, Maître Mayer, qui a longtemps insisté sur le désespoir de son client.
Ce matin, l’expert psychologue qui livrait les résultats de son analyse a décrit l’accusé comme un homme " qui se sentait dévalorisé et inférieur". Jean-Claude Fessard est accusé de tentative d’assassinat et de violences aggravées. Il encourt la réclusion criminelle pour avoir commis ces actes.