Accusé d’avoir tué son dalon à coups de sabre, Emmanuel Damour doit aujourd’hui répondre de ses actes face à la Cour d’Assises de Saint Denis. Il risque la réclusion à perpétuité.
Rappel des faits :
Le 23 mai 2010, Emmanuel Damour est accusé d’avoir tué son dalon à coups de sabre dans le quartier du Butor à Saint Benoît. Agé de 31 ans, l’homme victime de ce râlé-poussé est décédé des suites de ses blessures (cf Linfo.re "Jean-Patrick Thévenin victime d’un règlement de compte").
L’assassin présumé - pris de remords - s’est rendu de lui-même aux forces de l’ordre. Mis en examen pour meurtre le 26 mai 2010, Emmanuel Damour doit aujourd’hui délivrer sa version des faits devant la Cour d’Assises de Saint Denis.
Agé de 26 ans à l’époque des faits, Emmanuel Damour s’était armé d’un sabre avant de pourchasser Jean-Patrick Thévenin et de lui porter une quinzaine de coups, au bras, à la tête et au cou. Ces actes barbares se sont déroulés en plein jour L’intervention rapide des secours n’a pas permis de sauver le père de famille bénédictin, baignant dans son sang à leur arrivée.
Selon les voisins et autres habitants du quartier, Emmanuel Damour ne voulait pas qu’une de ses connaissances se rapproche de trop près de Jean-Patrick Thévenin car ce dernier avait une réputation d’homme violent. Jean-Patrick Thévenin venait de sortir de prison, le 5 mars 2010 précisément . Il y avait purgé une peine pour avoir assené un coup de sabre à son cousin lors d’une bagarre.
Depuis sa sortie de prison, « ti Patrick » comme on le surnommait dans le quartier, voulait selon ses proches se ranger. Il avait arrêté la consommation de drogue et comptait se rapprocher davantage de sa famille.
De son côté Emmanuel Damour voyait d’un mauvais œil qu’une de ses connaissances fréquente l’ancien prisonnier. Aujourd’hui, l’assassin présumé devra expliquer comment il pu commettre l’irréparable en mai 2010.
Emmanuel Damour encourt la réclusion à perpétuité pour l’assassinat de Jean-Patrick Thévenin, un meurtre avec préméditation.