Le procès en appel de Cédric Dary s’est ouvert ce mercredi. Condamné en première instance à une peine de 25 ans de réclusion criminelle, le Sainte-Suzannois espère obtenir une peine inférieure à celle prononcée à son encontre en novembre 2011.
Durant l’instruction, Cédric Dary avait brouillé les pistes et s’était fait passer pour une victime, pour un conjoint brisé par la disparition tragique de sa compagne Sarah Ranguin. Il s’était d’ailleurs exprimé au micro d’Antenne Réunion pour rejeter les accusations dont il faisait l’objet.
Mais l’enquête judiciaire avait très vite permis de le confondre. Et au bout de plusieurs heures d’audition, le Sainte-Suzannois avait reconnu avoir étranglé sa compagne de l’époque, en niant cependant l’intention de tuer.
Ce mercredi s’est ouvert le procès en appel du meurtrier présumé de Sarah Ranguin. Condamné en novembre 2011 à une peine de 25 ans de réclusion criminelle, le conjoint de la victime a fait appel de l’arrêt prononcé à son encontre. Défendu par le bâtonnier Georges-André Hoarau, l’accusé espère voir sa peine réduite.
La défense compte jouer sur les regrets formulés par l’accusé pour obtenir une diminution sensible de la peine. Ce matin, Cédric Dary a une nouvelle fois affirmé qu’il avait tué Sarah Ranguin par "accident". les proches de la victime qui assistent aux débats ne parviennent pas à pardonner. Le fils de Sarah Ranguin, aujourd’hui âgé de 17 ans ainsi que deux anciennes compagnes de l’accusé ont témoigné à la barre.
Cette matinée de mercredi a été consacrée à l’examen de personnalité de Cédric Dary, ainsi qu’au rappel des faits. Le verdict est attendu demain jeudi.