Les faits se sont déroulés au mois de mars, Antoine D. âgé alors de 75 ans a été agressé violemment par des jeunes et un père de famille de 55 ans. Alcoolisé, il a donné un coup de poing à sa victime qui l’aurait grièvement blessé. Transporté d’urgence au CHU Sud, il est décédé mercredi dernier suite à ses blessures après plusieurs jours dans le coma . Une enquête a été ouverte. L’agresseur présumé a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Un gramoune frappé et laissé pour mort devant chez lui.
Les faits se sont déroulés le mois dernier devant son domicile, Antoine D. âgé de 75 ans fait face à plusieurs jeunes après les avoir interpellés pour un problème de détritus devant chez lui. Frappé par les jeunes, il essaie de demander à sa compagne d’appeler les forces de l’ordre.
Le père de famille des jeunes, alcoolisé, arrive et assène un violent coup de poing au gramoune qui tombe par terre. Transporté d’urgence au CHU Sud par les secours, il a été hospitalisé durant plusieurs semaines et plongé dans le coma. Il est décédé suite à ses blessures mercredi dernier. Un hommage lui a été rendu le week-end dernier par sa famille et ses proches.
Il été un adhérent de l’association Siva Vishnou Kaaly du Temple de Saint-Paul. Suivant sa volonté, des obsèques ont eu lieu le week-end dernier selon les rites de la confession hindou.
Selon un proche d’Antoine D. : "Il était transporteur et je l’ai connu par rapport à sa profession. Je garde un souvenir d’un homme tranquille dans le quartier surtout pour son âge. Il aimait rigoler et faire des blagues aussi. Pour le moment, je sais que sa femme ne souhaite pas témoigner comme il est décédé la semaine dernière", affirme-t-il.
Sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnes lui ont rendu hommage, affirmant que c’était "une grande figure de la communauté de Saint-Paul" ou encore "une personne avec une gentillesse des plus noble."
Il a été un adhérent de l’association Siva Vishnou Kaaly du Temple de Saint-Paul. Suivant sa volonté, des obsèques ont eu lieu le week-end dernier selon les rites de la confession hindoue.
L’agresseur présumé mis en examen pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner et placé en détention provisoire. L’agresseur risque 15 ans de pénitencier.
Matthieu Patou-Parvédy