Vers 3h30 du matin, alors que les bazardiers commençaient à s’installer sur le marché, trois d’entre eux ont été braqués au sabre par deux individus.
Comme tous les jours, Georget, 52 ans, se lève tôt pour s’installer sur le marché de Saint-Paul. Ce bazardier installé depuis 5 ans sur le marché vend des tapisseries, des nappes, des chapeaux... Vers 3h30 cette nuit il va dans sa voiture chercher un panier. Mais quand il se retourne, c’est pour se trouver avec un sabre à canne sous le nez.
En face de lui, un individu capuché lui demande son panier. "Heureusement je n’avais pas d’argent sur moi" soupire Georget, indemne mais encore sous le coup de l’émotion. L’homme s’indigne : "nous sommes des proies faciles, ces gens-là avaient calculé leur coup".
Car le matin vers 3h30 ils sont une dizaine à s’installer, pour recevoir leurs clients comme il faut dès 6h30. La plupart ont la cinquantaine, et se sentent bien démunis face à des agressions calculées. Beaucoup réclament "la présence de vigiles" ; ceux qui le peuvent préfèrent "venir l’après midi pour minimiser les risques".
De son côté la Commune de Saint-Paul indique qu’elle "saisira les autorités de l’Etat afin que des moyens supplémentaires soient mobilisés pour garantir la sécurité des biens et des personnes".